Raconter le monde par l'intime

|| 35 heures et plus si affinités S2

« Job à la con » : le blues des jeunes diplômés – 2/2

Par Alexandre Berteau

Read in english (EN)

Dans le premier épisode, Paul, 21 ans, découvrait les "bullshit jobs" lors de ses premiers stages en entreprise. Des premières expériences professionnelles amères.
Il a maintenant terminé son école de commerce. Ses camarades de promo acceptent des emplois dans des grosses boîtes et prennent volontiers ces "jobs à la con". Et Paul ? Il raconte tout dans ce deuxième épisode.

|| LE PODCAST

Après un an dans le conseil bancaire, Paul a donné sa démission. Un geste libérateur et jouissif pour un bon élève comme lui qui a fait un parcours sans faute. Fini le cauchemar des slides jusqu’à la retraite, la culpabilité d’être payé pour ne rien faire, et l’enthousiasme feint d’être passionné par son travail. Paul a choisi de dévier de la trajectoire la plus “sûre”, pour reprendre d’autres études, et se consacrer plus tard à un sujet qui lui tient à cœur : le travail. 

“Reconnaître son malheur, (...) c’est se fixer un objectif déraisonnablement élevé : changer de vie, chercher sa place, trouver une passion et un sens, envers et contre toutes les difficultés précédemment évoquées.” 

Qu’implique un tel changement de parcours ? Comment trouver le courage de renoncer au confort financier et social pour se lancer dans des emplois jugés utiles, mais que notre société rémunère si mal ? Comment le choix de Paul a-t-il été accueilli par ses proches ? Qu’en disent son père, un ancien cadre dans un métier similaire à celui de Paul, ou ses amis, qui se posent les mêmes questions que lui ? Suite du témoignage de Paul dans le deuxième volet de “Job à la con : le blues des jeunes diplômés”.

Après un an dans le conseil bancaire, Paul a donné sa démission. Un geste libérateur et jouissif pour un bon élève comme lui qui a fait un parcours sans faute. Fini le cauchemar des slides jusqu’à la retraite, la culpabilité d’être payé pour ne rien faire, et l’enthousiasme feint d’être passionné par son travail. Paul a choisi de dévier de la trajectoire la plus “sûre”, pour reprendre d’autres études, et se consacrer plus tard à un sujet qui lui tient à cœur : le travail. 

“Reconnaître son malheur, (...) c’est se fixer un objectif déraisonnablement élevé : changer de vie, chercher sa place, trouver une passion et un sens, envers et contre toutes les difficultés précédemment évoquées.” 

Qu’implique un tel changement de parcours ? Comment trouver le courage de renoncer au confort financier et social pour se lancer dans des emplois jugés utiles, mais que notre société rémunère si mal ? Comment le choix de Paul a-t-il été accueilli par ses proches ? Qu’en disent son père, un ancien cadre dans un métier similaire à celui de Paul, ou ses amis, qui se posent les mêmes questions que lui ? Suite du témoignage de Paul dans le deuxième volet de “Job à la con : le blues des jeunes diplômés”.

Ne ratez pas les prochaines frictions..!

Alexandre Berteau
Plus de publications

Originaire du Mans et diplômé de l’école de journalisme du CELSA à Paris, Alexandre Berteau, 24 ans, a collaboré pour Le Monde, Le Figaro, ou encore Le Dauphiné Libéré à Grenoble.