Jamais la santé mentale n’aura autant été un sujet. Il aura fallu une crise sanitaire mondiale, des populations confinées, mais on met, enfin, des mots sur nos troubles sans tabou et sans crainte du jugement. On raconte nos “traumas, on s’identifie aux expériences, et on se rend compte qu’on est toutes et tous, de près ou de loin, concernés par le sujet. Une sorte de thérapie de groupe à l’échelle d’une société.
Thérapie de Groupe
Anorexie, mon amie
Mathilde a été victime d’anorexie mentale à 20 ans. Comme elle le dit aujourd’hui, elle a “frôlé la mort”. Elle raconte son histoire.
Le Fantôme en nous
Vera ne peut pas s’en empêcher, on a eu beau lui dire que c’est un comportement à éviter, qui va à l' encontre du bien de la société et du sien, aussi. Sa nièce, Lucia, à peine plus jeune qu’elle, et qui vit actuellement sous son toit, obéit à la même logique inspirée par la voix de sa tante : depuis l'annonce du confinement obligatoire, moyen de contrôle des épidémies datant du Moyen Âge et décidé par le gouvernement — qui pourrait se durcir au fil des jours — elles passent leurs après-midis au supermarché. Pour résister aux mois d’isolement à venir, Vera et sa nièce y remplissent à ras bord leur chariot, sous le regard réprobateur de ceux à la bourse moins remplie. Les placards sont pleins, et comme l'appartement est petit, elles doivent slalomer entre les vivres stockés, pour circuler. Paradoxalement, elles n’ont été jamais aussi submergées de vivres qu’en cette période de pandémie. La peur du manque
Le bébé de la quarantaine
Quand Emily, une parisienne de 39 ans, apprend le début du confinement, une seule inquiétude : comment vont se dérouler ses deux derniers mois de grossesse ?