Après un an dans le conseil bancaire, Paul a donné sa démission. Un geste libérateur et jouissif pour un bon élève comme lui qui a fait un parcours sans faute. Fini le cauchemar des slides jusqu’à la retraite, la culpabilité d’être payé pour ne rien faire, et l’enthousiasme feint d’être passionné par son travail. Paul a choisi de dévier de la trajectoire la plus “sûre”, pour reprendre d’autres études, et se consacrer plus tard à un sujet qui lui tient à cœur : le travail.
“Reconnaître son malheur, (…) c’est se fixer un objectif déraisonnablement élevé : changer de vie, chercher sa place, trouver une passion et un sens, envers et contre toutes les difficultés précédemment évoquées.”
Qu’implique un tel changement de parcours ? Comment trouver le courage de renoncer au confort financier et social pour se lancer dans des emplois jugés utiles, mais que notre société rémunère si mal ? Comment le choix de Paul a-t-il été accueilli par ses proches ? Qu’en disent son père, un ancien cadre dans un métier similaire à celui de Paul, ou ses amis, qui se posent les mêmes questions que lui ? Suite du témoignage de Paul dans le deuxième volet de “Job à la con : le blues des jeunes diplômés”.
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