Evren
C’est le parapluie rouge que je vis en premier. Il brillait comme un phare sur la chaussée à deux voies bondée, traversant la pluie et l’épaisseur de la grisaille. Je ne remarquai pas ses cheveux cuivrés ni son visage ou son sourire, pas immédiatement. Je ne vis que son parapluie et elle, qui hélait un taxi, mon taxi. C’est pourquoi je demandai au chauffeur de s’arrêter.
Elle se laissa tomber sur le siège arrière, enroulant je ne sais comment son parapluie derrière elle.
« Parfait, merci beaucoup ! Quelle pluie ! Elle moucheta l’habitacle de gouttes d’eau en s’asseyant à côté de moi. C’est impossible d’avoir un taxi à Istanbul par ce temps. Enfin, c’est sûrement pareil partout mais ici, c’est comme si, je ne sais pas mais… En tout cas, merci beaucoup de vous être arrêté. Elle marqua une pause, afin de m’examiner. Alors, où va-t-on ? demanda-t-elle. Je m’en moque un peu, je veux juste quitter cette rue, être à l’abri de la pluie. J’ai du temps devant moi de toute façon. »
Ma nouvelle compagne de voyage était probablement australienne, elle avait à peu près mon âge et elle était captivante. Comme je ne savais pas exactement auquel de ses nombreux commentaires répondre, j’annonçai notre destination :
« Taksim square.
– Parfait, ça m’arrange. Mon appartement n’est pas loin. Je l’ai loué juste pour la semaine. C’est bien mieux qu’un hôtel pourri. Elle lissa ses cheveux en arrière. Au fait, moi c’est Katie. Elle me tendit une main humide, franchissant l’espace qui nous séparait.
– Evren, répondis-je, je loge dans un hôtel.
– Oh bien sûr, dit-elle, oui, évidemment. Je lâchai sa main.
– Il n’est pas miteux.
Elle changea de sujet.
– Vous êtes turc ?
– Oui mais je vis à Ottawa depuis que j’ai trois ans. J’y suis avocat maintenant. C’est seulement la deuxième fois que je viens à Istanbul.
– C’est un voyage de plus que moi alors, dit-elle. Je viens de terminer deux ans d’enseignement à Londres, et je me suis accordé une escale ici avant de rentrer chez moi. J’ai mon vol demain matin très tôt. Les billets sont beaucoup moins chers le jour de l’an quand tout le monde fait encore la fête. J’adore être à l’étranger mais j’ai hâte de rentrer en Nouvelle-Zélande.
Pendant qu’elle parlait, j’entendis mon portable vibrer. C’était ma sœur. Comme je ne pouvais pas ignorer son message, je lui écrivis une réponse rapide. Katie me posa d’autres questions.
– Vous êtes là pour le travail ? pour voir de la famille ?
– Famille, oui.
– Rien de grave j’espère ?
– Ça devait être sympa. Je jetai un regard dans la direction de Katie et malgré son air préoccupé, j’espérais qu’elle ne m’en demanderait pas plus. La situation a juste un peu changé, c’est tout. »
Katie porta son attention sur les scènes de la vie quotidienne d’Istanbul qui défilaient à travers la vitre du taxi : les piétons, les marchands de rue, les bouchons et les devantures des magasins. Je l’écoutais, soulagé de penser à autre chose qu’à ma journée. Alors que le taxi s’arrêtait, elle commença à fouiller son sac. « Je m’en occupe. » dis-je.
Debout sur la place, au bord du trottoir, le regard sur le vieux tram qui circulait sur ses rails pour rejoindre la rue principale de Beyoglu, elle ouvrit son parapluie. La pluie s’était changée en une bruine légère.
« Vous avez quelque chose à faire tout de suite ? elle demanda.
Avais-je quelque chose à faire ? Même si je savais que je ferais mieux de rejoindre ma sœur à l’hôtel, l’idée de passer plus de temps avec Katie m’attirait. Je peux vous payer un café pour vous remercier pour le taxi ? me proposa-t-elle.
– Ce n’est pas la peine. Vous m’accorderiez une deuxième faveur. Je vous l’ai déjà dit, j’ai du temps à tuer. »
Katie se mit en route comme si elle avait déjà une destination en tête. Je connaissais la topographie du coin ; nous étions sur un promontoire entouré des célèbres voies navigables d’Istanbul. Je savais que les routes se courbaient en descente, comme des côtes qui s’éloignent de l’épine dorsale de la rue principale de la ville, Istiklal Caddesi. Je suivis Katie à travers les grands buildings et les rues étroites jusqu’à ce que nous nous arrêtions sous une flèche en néon qui pointait vers le bar et le restaurant au dernier étage.
Serrés dans un ascenseur étroit et assez ancien à l’éclairage faible, je sentis la légère pression de son bras contre le tissu de mon manteau. Elle devint silencieuse et commença à triturer nerveusement l’attache de son parapluie.
Katie me guida le long des marches en fer forgé d’un escalier en spirale, qui menait dehors, sur une large terrasse.
La pluie ne tombait pas, il y avait du chauffage au gaz qui empêchait l’extérieur d’être trop frais, et le fil argenté du Bosphore brillait dans la lumière de la fin d’après-midi.
« Magnifique, non ? dit-elle.
Il fallait que j’arrête de la regarder.
– Oui, c’est une jolie vue.
– Excusez-moi, vous avez une réservation ? demanda un serveur.
Je jetai un coup d’œil autour de nous. Une seule table était occupée.
– Nous n’allons pas rester longtemps, dis-je. On veut juste prendre un café ou boire un verre peut-être.
– Pas plus d’une heure s’il vous plaît. Nous sommes complet. Le serveur nous désigna une table et poursuivit. C’est le nouvel an, les gens viennent regarder les feux d’artifices. »
On pouvait voir vers le nord les premiers ponts suspendus qui enjambaient le Bosphore et la mosquée à côté.
« Mon hôtel pas si miteux est juste là-bas, je le montrai du doigt, presque sous le pont. Même s’il est joli, je suis soulagé de passer un moment dehors. Dans le bac à glace à côté de nous, une bouteille de rosé, et je fis tourner mon verre de vin, pensif. Devrais-je lui expliquer la raison de ma venue ? À cet instant, mon téléphone sonna.
– Réponds, dit-elle, c’est bon.
C’était encore ma sœur.
– Ne t’en fais pas, j’ai annulé ça aussi, je lui assurai. Détends-toi, essaie de penser à autre chose. Alors que je raccrochais, mes yeux rencontrèrent ceux de Katie. En haussant les épaules, j’essayai d’esquisser un sourire mais à la place me mordis la lèvre. Je suis venu pour le mariage de ma sœur. Je pris une profonde inspiration avant de poursuivre : C’était elle, Ayda. Elle devait se marier ce soir, dans une salle près du deuxième pont du côté de l’Anatolie.
– Ça a été annulé ?
J’acquiesçai.
– Une dispute a éclaté, aux yeux de tous. C’était à propos d’argent. Entre mon père et ses frères. Toute la famille du fiancé. L’altercation nous a fait expulser du restaurant. C’était pas beau à voir.
– Et ta sœur ? Ayda ?
– Elle ne pouvait rien faire à part assister à l’effondrement de son avenir. Elle a pleuré sur mon épaule pendant des heures.
– Tu penses que ça peut se réparer ? demanda Katie.
Je secouai la tête.
– C’est compliqué.
– Les relations sont des choses compliquées, me répondit-elle. Regarde-nous ici, par exemple.
Je relevai la tête, étonné par la tournure que prenait la conversation. Katie ria brièvement pour alléger la tension.
– Je veux dire, poursuivit-elle, regarde où on est, dans quelle ville. Elle est bâtie sur deux continents. Et même s’il n’est pas évident de passer d’un côté à l’autre, les ponts facilitent la tâche.
– Ils devraient se parler, bien sûr. Mais ça n’arrivera pas.
– Tu sais, j’ai fait un tour en bateau l’autre jour. Le guide disait à propos du Bosphore qu’on a l’impression qu’il s’écoule dans une direction mais qu’il y a un fort courant sous-jacent qui va dans l’autre sens, ce qui le rend difficile à naviguer.
Je hochai la tête.
– J’imagine que tu sais tout ça. Bref, ce que je voulais dire c’est qu’on trouve toujours une solution.
– Mais seulement si c’est ce qui doit arriver. Certaines choses ne peuvent pas se réaliser, même quand on le veut.
– Le destin ?
Je finis mon verre et nous resservis tous les deux.
– Toi tu y crois ? Que tout est planifié ? figé ? demanda-t-elle.
– Aujourd’hui, dis-je en la regardant, j’y crois peut-être. »
Nous trinquâmes. Sa main traversa la table pour m’attraper les doigts. Mon attention se transporta et la tension de ces derniers jours diminua. J’étais sûr qu’elle aussi ressentait notre connexion, entrevoyait un futur même, aussi bref et fragile fût-il.
La ville commençait à s’illuminer pendant que la nuit tombait.
« Ça fait plus d’une heure qu’on est là, constata-t-elle. Et si tu venais m’aider à terminer mes bagages ? On pourrait acheter du vin en chemin et commander à manger. »
Il était peu après minuit quand nous quittâmes l’Airbnb de Katie. Alors qu’elle mettait les clefs dans la boîte aux lettres, je déposai un baiser sur sa nuque : « Je n’oublierai jamais. »
Trop rapidement nous nous trouvâmes sur une route pavée et escarpée, en direction pour Istiklal Caddesi. Katie avait déjà pris un ticket pour la navette de l’aéroport. Même dans les ruelles les plus calmes on entendait des gens qui célébraient la nouvelle année et profitaient de la nuit.
La place de Taksim était joyeuse. Elle était pleine de jeunes avec des chapeaux et de la peinture sur le visage. Ils produisaient une cacophonie de voix, de musique de téléphone portable, de tambours et de claques-mains. Des policiers armés se tenaient dans l’ombre, en alerte, observant la fête, avec l’assistance des menaçantes silhouettes blanches des canons à eau stratégiquement disposés.
Katie posa un pied sur la route afin de traverser jusqu’à son arrêt de bus. Aussi vite que possible, je la retins. Un taxi jaune la frôla, et à la confusion sonore s’ajouta le klaxon du chauffeur. Je la serrai contre ma poitrine : « Ce n’est pas ton destin de mourir ce soir, dis-je. Je savais que je ne t’avais pas rencontrée pour rien. Regarde d’abord à ta gauche. Il n’y a que dans quelques pays fous que l’on conduit du mauvais côté de la route. Et tu as passé trop de temps dans ces deux pays. » Katie frissonna, incapable de rire.
J’attendis avec elle, jusqu’à ce que je la regarde s’éloigner, à travers la vitre du bus qui s’en allait dans la nuit. Comme je n’avais pas le courage de chercher un taxi, je me dirigeai vers le Palais Dolmabahçe et le Bosphore, sachant qu’il me faudrait au moins une heure pour marcher jusqu’à mon hôtel.
Les premières ambulances défilèrent furieusement, les sirènes enclenchées. Puis d’autres suivirent, ainsi que des véhicules de police et de sécurité. Alors que j’approchais les berges, la route qui conduisait à mon hôtel était déjà barricadée. Je patientais dans une queue surveillée par des officiers armés, j’écoutais les murmures des gens autour de moi et voyais les expressions choquées sur leurs visages.
Une fois qu’on m’autorisa à passer, je me dirigeai immédiatement vers la chambre d’Ayda. Je m’assis auprès d’elle et de ses amis, qui regardaient le flash info sur l’attentat qui avait eu lieu à moins de dix minutes d’ici.
Trente-neuf personnes perdirent la vie ce soir-là, victime des tirs d’un homme qui avait ouvert le feu dans la boîte de nuit Reina, pendant que Katie était en sécurité dans la navette de l’aéroport.
J’envoyai un message à Katie pour m’assurer qu’elle allait bien, puis m’allongeai mais je dormis très peu. Alors que la première aube de 2017 éclipsait la nuit, je me tenais devant les immenses baies vitrées de ma chambre. Je contemplais les eaux grises du Bosphore et ses remous, qui disparaissaient sous le pont.
Je me sentis vide.
Katie
Sur le chemin de l’aéroport, dans le bus, j’eus vent de l’attentat. C’était affreux, insensé. Pendant que je faisais la queue pour monter à bord, je reçus un message de la part d’Evren, sûrement un message groupé destiné à tous ses contacts, pour prévenir qu’il était en sécurité. Une vague de soulagement me submergea.
Pourtant, les souvenirs de la joie que j’avais ressentie se dissipèrent pendant les longues heures de vol, brisés par un vague à l’âme.
J’écrivis un message à Evren pour le prévenir que j’étais bien rentrée. Il me répondit une fois de retour au Canada.
Nous avons voyagé seuls, dans des directions différentes, vers des hémisphères différents.
Je débutai à mon nouveau poste d’enseignante, ce qui m’occupait l’esprit. J’essayais de ne pas penser à Evren. Cette rencontre était une coïncidence, très bien sur le moment, mais qui était arrivée à son terme.
Lorsque j’appris qu’un attentat avait eu lieu dans une mosquée au Québec, courant janvier, je lui écrivis : « Je t’en prie, dis-moi que tu es à Ottawa. »
Evren me répondit qu’il était en sécurité, à Vancouver.
Je ne lui demandai pas ce qu’il faisait là-bas, ni avec qui il était.
On a continué de s’écrire pendant des mois ; mais les nouvelles qu’on s’envoyait au sujet du quotidien étaient éclipsées par nos réactions au terrorisme mondial. Les tragédies altéraient notre relation fragile.
Je pleurai en voyant les gens fuir le pont de Westminster. Quand j’étais à Londres, moi aussi j’avais marché le long de ses pavés, marquant des pauses pour regarder la Tamise.
En mai, pendant mon premier cours de la journée avec les quatrièmes, Evren m’écrivit : « Encore combien ? » alors que des enfants sortaient en chancelant du concert à la Manchester Arena.
Arrivée à la fin du mois de décembre, je peinais à me figurer le nombre de vies qui avaient été volées, tandis que les actes de violence se poursuivaient dans le monde entier.
Je finis l’année entre ma famille et mes amis, à boire de la bière et à regarder les feux d’artifices à la télévision. J’écrivis deux messages à Evren, dans l’espoir de retrouver le bonheur qu’on avait partagé, mais je les supprimai tous les deux, par peur de faire céder les derniers liens qui nous unissaient, en n’ayant pas les bons mots. C’est pourquoi je dis simplement : « Je me rappellerai toujours le Nouvel An qu’on a passé ensemble. »
Il répondit à mon message plusieurs heures plus tard en prenant son petit-déjeuner peut-être, pendant que je dormais : « Tu as une année d’avance sur moi. J’espère qu’elle sera bonne. » C’était tout.
Tout au long de 2018, nous avons continué de nous écrire. Le premier message dépendait du fuseau horaire de l’un ou de l’autre. Alors qu’avant on s’envoyait des cœurs ou des sourires, nos emojis n’étaient plus que des visages tristes ou des bougies.
Que ce soit un attentat dans une nouvelle école américaine, l’attaque d’une ambassade à Ouagadougou, une embuscade en Birmanie ou en Irak, un attentat suicide près de Lahore, une attaque à la roquette à Damas ou des jets de grenades au Yemen, toute l’année, il y avait toujours de la terreur quelque part.
Le 31 décembre, je me suis apprêtée pour sortir. Une collègue m’avait invitée à une fête en laissant entendre qu’il y aurait un ingénieur des mines qui venait de Dunedin. Elle me dit que je l’aimerais bien. Que nous devrions nous rencontrer et laisser l’alchimie s’installer. Et je savais que je ne pouvais continuer à vivre dans le passé à cause d’une nuit dans ma vie. Il était temps que je passe à autre chose.
C’est alors qu’arriva le message d’Evren : « J’ai essayé de t’oublier tous les jours pendant deux ans. Je n’y arrive pas. Est-ce que je peux te rendre visite ? »
Ma réponse fut : « Dans combien de temps peux-tu arriver ? »
Bien sûr nous devions être patients. Ce n’était pas juste l’histoire de sauter dans le premier avion. Je m’apprêtais à signer le contrat pour ma toute première maison, et il y avait l’école aussi. Mais j’étais impatiente et pleine d’espoir. Et puis en toute sincérité, lorsque j’étais éveillée, chacune de mes pensées étaient occupée par la hâte que j’avais de revoir Evren. Quelquefois lorsque j’en rêvais aussi.
Evren ne pouvait pas abandonner son boulot non plus, notamment parce qu’il avait des sessions judiciaires prévues à la Cour. À la place, il annula des vacances au ski à Whistler prévues en mars.
Enfin, on s’appelait par vidéo, on parlait d’un futur où on pourrait être ensemble. C’était bien. Il n’était plus un souvenir mais bien réel, cet homme aux cheveux foncés ramenés en queue de cheval, ses bras musclés et ses yeux étonnamment bleus. Et il viendrait me rendre visite, aussitôt qu’il le pourrait.
Comme on s’écrivait et qu’on se parlait, janvier et février passèrent plus vite que je ne l’avais imaginé.
Je connaissais le programme d’Evren par cœur. Comme il atterrissait très tôt dans la matinée, il avait réservé une chambre d’hôtel au George, en face de Hagley Park. Il avait décidé de se reposer, de se détendre afin de se remettre de son long voyage avant qu’on ne se retrouve au bistro de l’hôtel, pour partager une bouteille de rosé en fin d’après-midi. Je me rendrais là-bas directement après les cours.
Au lieu de ça, j’eus droit aux explications de la police.
Le vendredi 15 mars, Evren quitta l’aéroport de Christchurch en taxi. Il effectua son check-in à l’hôtel vers deux heures vingt-cinq du matin. À neuf heures quarante-cinq son réveil sonna, il prit un léger petit déjeuner, regarda les e-mails qu’il avait reçus pour le travail puis s’en alla au parc pour faire un jogging.
Alors qu’un homme dans un break blanc, équipé d’armes multiples, se dirigeait vers le Linwood Islamic Center depuis la mosquée d’Al Noor, avec l’intention d’accomplir un plus grand carnage, Evren courait le long de l’Avon pour retrouver son hôtel.
Peut-être qu’il entendit le signalement des coups de feu ou les sirènes et qu’il fut distrait.
Evren posa le pied sur la route pour traverser.
Il n’eût pas pu voir la Toyota rouge qui le percuta, dirent-ils, parce qu’il regardait dans la mauvaise direction.
Il ne lut donc jamais le dernier message que je lui envoyai, celui où j’espérais qu’il était toujours à l’hôtel, en sécurité, hors d’atteinte de l’attaque terroriste en cours dans ma ville. Celui qui se terminait par : « À tout de suite, bisous. »
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Le terroriste qui a mis en œuvre l’attaque sur les fidèles de deux mosquées a été condamné à Christchurch le 27 août 2020.
Onze jours plus tard, le 7 septembre, le terroriste qui avait tiré sur un officier de police et démarré un feu dans une boite de nuit, a été condamné à Istanbul.
Les deux hommes sont condamnés à la perpétuité pour de multiples homicides et tentatives d’homicide.